Bilan

Voilà presque un an que je suis retournée en France, peut être le temps de faire un bilan.

Presque tout est rentré dans l'ordre, la sécu, l'école pour Alex, mon boulot. Pas de déception pour tout ce que je viens de citer, car c'est pour toutes ces raisons qu'on a décidé de revenir. Une éducation à la Française pour notre fils, un bon suivi et une bonne prise en charge pour la santé, et retrouver mon travail.

Sans trop comprendre pourquoi, c'est comme s'il manquait quelque chose. Quelque chose qu'on a perdu en revenant… j'ai réalisé que les 3 années passées à Pitt étaient sans doute les années les plus heureuses de ma vie. J'ai trouvé un certain équilibre, je suis tombée enceinte, j'ai compris l'importance de la famille et des amis... Avec un revenu en moins, j'ai su m'adapter et me contenter de peu. Avec du temps libre, j'ai renoué les liens avec des amis perdus de vue, à tout faire moi-même. Finalement, il nous manquait rien.

L'argent ne fait pas le bonheur, certes, mais j'ai l'impression qu'il me mine la vie sans pour autant pouvoir me détacher. J'ai l'impression d'être dans un engrenage, je travaille pour gagner des sous, pour consommer plus. Sur mon chemin de travail, plein de messages subliminaux pour me dire que j'ai besoin de tout et tout de suite, donc il faut que je gagne encore plus… Tout ça fait de moi une éternelle insatisfaite, en plus du stress et de la pollution…

Des gens perdues de vue durant notre expatriation ont refait surface très vite après notre arrivée à Paris… pourquoi ils ne sont jamais venus à Pitts et ils n'ont jamais donné de leurs nouvelles ? Et tout d'un coup ils ont besoin de nous dès notre arrivée ? Je suis dégoûtée par ce comportement.

Souvent, les sujets de conversation tournent autour de la prochaine voiture, Iphone, appareils photo… astuces pour investir, pour défiscaliser, pour optimiser la retraite…

Et moi dans tout ça ? Je suis malgré moi noyée dans la masse, confonds un peu ce qui est essentiel du superflu. Tout tourne autour de l'argent, et toujours plus. On arrive à oublier le vrai sens de la vie, l'amour, l'amitié et la famille. Résultat: en gagnant plus, je suis pas contente, je suis toujours en recherche ce qui me manque. J'en suis à me demander si j'ai bien fait de revenir et de retravailler…


Une page est tournée

Après quelques mois de silence radio, me revoilà enfin !
La rapatriation comme on nous l’a prévenu, est beaucoup plus difficile que l’expatriation ! Je n’y croyais pas, et je n’arrive toujours pas à l’expliquer, mais c’est l’enfer ! Peut être que je le vis comme un retour de vacances…
Enfin, si je me remets à écrire, c’est que le calme (et la nostalgie…) est revenu(e). On n’est pas tout à fait installé car on cherche déjà à acheter. On est un peu dans le provisoire à long terme…
Et puis, je réfléchis à l’organisation de ce blog, « ma vie aux US »… la page est tournée, mais j’ai pas envie de l’effacer… j’ai bien envie de revoir les photos de Pittsburgh, les jours de pluie à Paris… Contrairement à Pitt où on a les quatre vraies saisons, celles de Paris sont : saison humide, saison orageuse, saison pluvieuse, saison de la neige qui tient pas. C'est triste
Pour clore cette page, je propose un livre à ceux qui ont vécu ou vivent à Pitt « 250 reasons to Love Pittsburgh ». On ouvre une page au hasard, et on se dit « bon sens, c’est vrai ça ! »

Ma petite vie Parisienne


Bilan

Nous voilà en préparation pour notre retour en France… c’est le moment de faire un bilan : +++
Nous sommes partis à deux, nous rentrons à trois, si c’est pas un plus ! +++++

Il y a eu des hauts et des bas… la partie la plus difficile, la paperasse… et puis il y a eu des départs successifs des amis expats qu’on vient de se faire… à force, on apprend à gérer, dur dur quand même… ---

Mais, j’ai jamais pu m’adapter à la nourriture des ricains, et à leur système de santé, d’ailleurs vous l’aurez remarqué, il y a tellement à dire que j’ai créé des rubriques Santé et Cuisine ! -----

Sur le plan personnel, j’ai appris à parler le ricain, vaut mieux tard que jamais. +++
J’ai aussi appris un peu de HTML, le bénévolat m’a donné cette opportunité de mettre en pratique ce langage que je ne connaissais pas. Je suis plutôt contente, car je partais de zéro, j’apprenais dans des livres empruntés à la bibliothèque, en une langue qui n’est pas la mienne. J’ai créé un site web, un forum pour une association. Parallèlement, je faisais de la traduction en français pour un site… toujours du bénévolat, en échange de la traduction, j’ai appris pas mal d’astuces pour internet, le PC et le Mac. Et oui, avant de traduire, il faut comprendre, manipuler… On me dit que je serais bien payée pour ce que j’ai fait, c’est bête de faire ça gratuitement… C’est vrai… mais, comme j’ai dit plus haut, la paperasse… il faut faire les démarches pour travailler, après on perd sa liberté, les vacances… on vise le rendement… je n’aurais pas appris ce que j’ai appris. Le bénévolat, certes ce n’est pas enrichissant financièrement, mais il n’y a pas que l’argent dans la vie ( j’arrive pas à croire que j’ai dit ca !), j’ai maintenu ma capacité à apprendre et à m’adapter pendant les trois années de « veille professionnelle », j’ai démontré que j’étais capable de faire autre chose que ma spécialité en partant de rien, j’ai continué à travailler dans un milieu pseudo professionnel. Et surtout, j’ai gagné une grande confiance en moi ! Ca vaut tout l’or du monde ! +++++

Un peu plus anodin, comme j’ai travaillé dans un milieu multiculturel… j’ai appris aussi à jongler avec les particularités de chaque culture, c’est intéressant, des petites subtilités à la bizarrerie insaisissable… plus rien ne m’étonne ! +

Le coin où je suis est un désert gastronomique… du coup, j’ai appris à cuisiner, j’ai acheté un robot, un wok, une machine à pâtes… plein d’accessoires et de livres de recettes. Tous les problèmes de sucres, sels, matières grasses, conservateurs ou autres dans les gâteaux, boissons, plats cuisinés, ne nous concernent plus. Tout est fait maison. Qu’est ce qu’on mange bien aux US ! Maintenant, je ne garantit rien après le retour en France… si j’ai le savoir-faire je n’aurais peut être pas le temps… +++

Grâce au temps que je dispose ici, j’ai pu m’informer sur l’hygiène et la santé du bébé. Alex est aux produits « organic », la plupart du temps faits maison, il porte des couches lavables, alors que les autres moms remplissent leur coffre de petits pots pour bébé et de Pamp… Il est passé à l’HNI à 7 mois, et à 18 mois, il ne porte des couches que pour dormir, et la couche est souvent sèche pour la sieste. Ca nous a évité beaucoup de Pamp… et de tubes de crème… et surtout, Alex a peu macéré dans ses pipi, caca … et les dérivés de pétrole… La où je suis super fière, c’est on arrive à travailler en équipe et à communiquer avant qu’il soit capable de parler. +++++


Notre dernière année...


Eté



Printemps


Hiver




Automne


Un aperçu de la ville où j'habite

Centre ville et mon quartier